Comment devenir auto entrepreneur artisan : le guide complet pour se lancer
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Comment devenir auto entrepreneur artisan : le guide complet pour se lancer

Vous souhaitez devenir artisan auto-entrepreneur ? Voici les grandes étapes à suivre :

  • Choisissez une activité artisanale, identifiez si elle est réglementée et vérifiez vos qualifications.
  • Déclarez votre micro-entreprise et immatriculez-vous au répertoire des métiers via la CMA.
  • Optez pour le régime micro-entrepreneur et, si éligible, demandez l’ACRE pour réduire vos cotisations sociales.
  • Souscrivez une assurance responsabilité civile professionnelle adaptée à votre métier.
  • Respectez le plafond de chiffre d’affaires annuel (77 700 € en 2024) et tenez vos obligations fiscales à jour.
  • Mettez en place des outils de gestion : facturation, suivi d’activité, planning, etc.
  • Équipez-vous d’un TPE mobile comme myPOS pour encaisser vos paiements en toute simplicité.

Que signifie être un artisan auto-entrepreneur en France ?

Devenir artisan auto-entrepreneur signifie exercer un métier manuel ou technique de manière indépendante, tout en bénéficiant d’un statut juridique simplifié et de démarches administratives allégées. 

Ce statut s’adresse principalement à un entrepreneur individuel souhaitant créer ou développer une activité artisanale sans les contraintes d’une entreprise classique.

L’artisan auto-entrepreneur exerce dans le cadre du régime micro-social et fiscal, ce qui lui permet de bénéficier d’un calcul simplifié de ses cotisations sociales artisan et d’une fiscalité adaptée à de faibles revenus. Il reste toutefois soumis aux règles spécifiques du secteur artisanal, notamment en matière de qualifications professionnelles et d’assurance.

La définition d’une activité artisanale englobe la fabrication, la transformation, la réparation ou la prestation de services, souvent réalisés manuellement

Elle nécessite une déclaration d’activité artisanale et impose une inscription obligatoire au répertoire des métiers, géré par la Chambre de métiers et de l’artisanat (CMA). Cette inscription confère officiellement le statut d’artisan et permet d’exercer en toute légalité en France.

Quelles compétences et qualifications faut-il avoir dans les métiers de l'artisanat

Quelles compétences et qualifications faut-il avoir dans les métiers de l’artisanat ?

Pour exercer un métier artisanal, vous devez posséder un savoir-faire spécifique, acquis par une formation ou par l’expérience. La qualité de votre travail, votre précision et votre capacité à répondre aux besoins des clients sont essentielles.

Certaines activités réglementées exigent un diplôme professionnel (CAP, BEP, Bac Pro) ou trois ans d’expérience dans le métier.

D’autres compétences sont aussi utiles :

  1. Gérer vos devis, factures et votre chiffre d’affaires
  2. Communiquer efficacement avec vos clients
  3. Organiser votre planning et vos stocks
  4. Vous adapter à toutes les situations

Être polyvalent vous permet d’élargir votre offre et de mieux répondre aux demandes du marché.

Quelles sont les activités éligibles au statut d’artisan ?

De nombreux métiers peuvent être exercés sous le statut d’artisan auto-entrepreneur. Ils couvrent un large éventail de secteurs où le savoir-faire manuel, la technique et la proximité avec le client sont essentiels.

Exemples d’activités artisanales :

  • Bâtiment : électricien, plombier, maçon, carreleur, peintre, menuisier, couvreur
  • Alimentaire : boulanger, pâtissier, traiteur, glacier, chocolatier, charcutier
  • Services à la personne : coiffeur, esthéticienne, prothésiste ongulaire, réparateur d’électroménager
  • Mobilité et mécanique : garagiste, carrossier, mécanicien deux-roues
  • Métiers d’art : potier, luthier, tapissier, maroquinier, verrier

Ces professions relèvent des activités artisanales réglementées, notamment lorsqu’elles impliquent des risques pour la santé ou la sécurité. Dans ce cas, vous devez justifier d’un diplôme ou d’une expérience professionnelle suffisante.

Les activités artisanales peuvent aussi concerner des services de création sur mesure, comme la couture, la gravure, la fabrication de bijoux ou encore l’entretien d’espaces verts

Il existe également des activités artisanales alimentaires : fromager, charcutier, pâtissier, etc. Si vous souhaitez exercer plusieurs activités à la fois, vous pouvez opter pour une activité mixte artisanale, à condition de respecter les obligations légales pour chaque domaine.

Comment fonctionne le régime de l’auto-entrepreneur pour les artisans ?

En tant qu’artisan auto-entrepreneur, vous relevez du régime micro-entrepreneur, un cadre conçu pour faciliter la création et la gestion de petites entreprises. 

Ce régime vous offre plusieurs avantages :

  • Un régime micro-social simplifié : vous réglez vos cotisations sociales chaque mois ou chaque trimestre en fonction de votre chiffre d’affaires réel, sans avance ni régularisation en fin d’année.
  • Une franchise en base de TVA : vous ne facturez pas la TVA tant que vous restez sous les seuils autorisés, ce qui allège vos obligations comptables.
  • Une imposition sur le revenu selon le régime micro-BIC : vos bénéfices sont calculés après un abattement forfaitaire (50 % pour les prestations de services artisanales).

En 2024, le plafond de chiffre d’affaires pour les prestations de service artisanales est fixé à 77 700 €. Si vous dépassez ce seuil pendant deux années consécutives, vous basculez automatiquement vers un régime réel d’imposition et perdez certains avantages du statut.

Ce régime présente aussi quelques limites : vous ne pouvez pas déduire vos frais professionnels réels, ni récupérer la TVA sur vos achats. Il est donc important d’évaluer si ce statut reste avantageux selon votre activité et vos charges.

Quelles sont les obligations légales pour un artisan auto-entrepreneur ?

Voici les démarches à effectuer pour exercer votre activité artisanale en toute légalité :

  • Immatriculez votre micro-entreprise au répertoire des métiers via la Chambre de métiers et de l’artisanat (CMA). Cette inscription est obligatoire, même si vous débutez à temps partiel ou avec peu de clients.
  • Effectuez un stage de préparation à l’installation (SPI) si votre activité le requiert. Bien qu’il ne soit plus obligatoire depuis 2019, il reste fortement recommandé. Il permet d’acquérir les bases en gestion, comptabilité et réglementation.
  • Souscrivez une assurance responsabilité civile professionnelle, indispensable pour vous couvrir en cas de dommages causés à un tiers dans le cadre de votre activité. Certaines activités exigent également une garantie décennale.
  • Respectez les normes d’hygiène, de sécurité et de conformité, notamment si vous exercez dans les secteurs de l’alimentaire, du bâtiment ou des soins à la personne.

Concernant votre protection sociale, vous dépendez du régime général (CPAM). Cela signifie que vous bénéficiez d’une couverture santé de base, mais vous devez prévoir vous-même une complémentaire santé, une prévoyance ou une assurance retraite complémentaire si vous souhaitez une couverture complète. Ces protections sont essentielles pour sécuriser votre activité à long terme.

Quelles sont les étapes à suivre pour devenir artisan auto-entrepreneur

Quelles sont les étapes à suivre pour devenir artisan auto-entrepreneur ?

Voici les étapes clés pour vous lancer dans les meilleures conditions :

  • Définissez précisément votre activité artisanale : identifiez votre spécialité, les prestations que vous proposerez et le marché ciblé. Vérifiez si votre activité est réglementée et si elle nécessite un diplôme.
  • Vérifiez vos qualifications : si votre métier est soumis à des obligations, assurez-vous de posséder un diplôme reconnu (CAP, BEP, etc.) ou une expérience professionnelle de 3 ans minimum dans le domaine.
  • Créez votre compte sur le site de l’URSSAF ou de la CMA : vous y remplirez le formulaire en ligne pour déclarer votre activité en tant que micro-entrepreneur artisan.
  • Effectuez les formalités de création d’entreprise : cela comprend l’enregistrement au répertoire des métiers, le choix de votre régime fiscal et social, et la réception de votre numéro SIRET.
  • Demandez l’ACRE (Aide à la Création ou à la Reprise d’une Entreprise) : cette aide vous permet de bénéficier d’une exonération de charges sociales partielle pendant les premiers mois d’activité.
  • Mettez en place un suivi régulier de votre chiffre d’affaires : tenez à jour un registre de vos recettes pour vérifier que vous ne dépassez pas les seuils de chiffre d’affaires annuels (77 700 € pour les artisans en 2024).
  • Préparez les outils nécessaires à votre activité : matériel, facturation, solution d’encaissement mobile, etc. Plus vous serez organisé dès le départ, plus vous gagnerez en efficacité.

Choisir le bon statut et s’enregistrer auprès de la CMA

Le statut d’entrepreneur individuel est le plus simple et le plus courant pour exercer une activité artisanale. Il vous permet de démarrer rapidement, avec une gestion administrative allégée. 

Ce statut vous engage en votre nom propre : il n’y a pas de séparation juridique entre votre patrimoine personnel et professionnel, sauf si vous optez pour le régime de l’Entrepreneur Individuel à Responsabilité Limitée (EIRL), désormais intégré au statut unique d’entrepreneur individuel.

Si vous exercez plusieurs types d’activités (par exemple, vente de matériel et prestations de service), vous entrez dans le cadre d’une activité mixte. Il est important de bien la déclarer afin de respecter les obligations fiscales et comptables propres à chaque activité.

Dans tous les cas, l’inscription au répertoire des métiers auprès de la Chambre de métiers et de l’artisanat (CMA) est obligatoire. 

La CMA vous guide tout au long de vos démarches de création, vous informe sur vos droits et devoirs, et peut même vous proposer un accompagnement personnalisé ou des formations adaptées à votre projet.

Comment gérer la facturation, la fiscalité et les cotisations sociales ?

En tant qu’artisan auto-entrepreneur, vous devez respecter plusieurs obligations administratives et fiscales afin de gérer votre activité dans les règles.

Chaque facture doit comporter des mentions obligatoires (identité, SIRET, date, désignation, montant HT/TTC, mention de la franchise en base de TVA le cas échéant). Cela garantit votre sérieux et protège vos droits en cas de litige.

Vous devez également déclarer votre chiffre d’affaires chaque mois ou trimestre auprès de l’URSSAF, selon l’option choisie à la création. L’impôt est prélevé à la source, avec possibilité de versement libératoire.

Même si vous travaillez à domicile, vous êtes redevable de la cotisation foncière des entreprises (CFE), annuellement à partir de la deuxième année d’activité. Son montant dépend de la commune où est domiciliée votre activité.

Pour éviter les erreurs et les oublis, il est fortement conseillé d’utiliser un outil de gestion adapté, capable de générer vos factures, suivre votre chiffre d’affaires, envoyer des rappels automatiques, et simplifier vos déclarations fiscales et sociales.

Quels sont les outils nécessaires pour gérer son activité artisanale ?

Pour rester efficace au quotidien, vous pouvez vous équiper de plusieurs outils qui vous feront gagner du temps et amélioreront la qualité de votre service :

  • Un TPE mobile pour encaisser vos paiements où que vous soyez, que ce soit sur un chantier, lors d’un salon ou chez un client.
  • Une application de facturation et de devis, pour créer rapidement des documents professionnels et suivre vos paiements en temps réel.
  • Un outil de gestion de planning pour organiser vos rendez-vous, gérer vos priorités et optimiser vos déplacements.
  • Un tableau de bord de suivi d’activité pour visualiser votre chiffre d’affaires, anticiper les seuils de régime, et piloter votre rentabilité.
  • Des solutions de gestion de la relation client (CRM) simples pour suivre vos échanges, vos devis envoyés, et vos relances commerciales.

Investir dans ces outils dès le départ vous permet de structurer votre activité, d’éviter les oublis administratifs et de vous concentrer sur votre cœur de métier : votre savoir-faire.

Les solutions de paiement myPOS pour les artisans

Les solutions de paiement myPOS pour les artisans

Les solutions de paiement myPOS sont parfaitement adaptées aux artisans auto-entrepreneurs qui ont besoin de flexibilité et de mobilité. 

Que vous exerciez sur chantier, à domicile ou en boutique, les terminaux de paiement myPOS vous permettent d’encaisser facilement vos clients, sans abonnement mensuel.

Avec myPOS, vous pouvez :

  • Encaisser vos clients partout grâce à un TPE mobile connecté en 3G/4G ou Wi-Fi
  • Accepter les paiements par carte bancaire, sans contact, Apple Pay ou Google Pay
  • Éditer instantanément vos tickets ou factures, directement depuis l’appareil
  • Suivre vos transactions en temps réel via une application mobile dédiée
  • Accéder à un compte professionnel en ligne avec une carte Business Mastercard incluse

Les artisans apprécient aussi la rapidité de versement : les fonds sont disponibles immédiatement après chaque transaction. En choisissant myPOS, vous facilitez vos encaissements tout en offrant à vos clients une solution moderne et professionnelle.

Ques sont les défis fréquents des artisans et comment les surmonter ?

Voici quelques difficultés courantes que rencontrent les artisans auto-entrepreneurs, ainsi que des solutions concrètes pour les surmonter :

  • Trésorerie irrégulière : certaines périodes de l’année peuvent être calmes, en particulier hors saison ou lors des vacances scolaires. Prévoyez une réserve financière couvrant plusieurs mois de charges fixes. Pensez aussi à proposer des acomptes pour sécuriser vos prestations à venir.
  • Tâches administratives chronophages : entre la facturation, les déclarations et les relances, la gestion peut vite devenir lourde. Utilisez des outils de facturation automatique, un tableau de bord ou une solution comme myPOS qui centralise paiements, suivi et édition de tickets pour gagner du temps.
  • Fidélisation client : dans un secteur concurrentiel, maintenir un lien de confiance est essentiel. Proposez un service après-vente réactif, envoyez des rappels ou offres personnalisées, et montrez que vous êtes disponible et à l’écoute.
  • Règlementations complexes : les règles changent régulièrement, notamment en matière de sécurité, fiscalité ou normes professionnelles. Tenez-vous informé via les bulletins de la CMA, participez à des formations continues ou rejoignez un réseau d’artisans pour bénéficier d’une veille partagée.
  • Isolement professionnel : travailler seul peut générer du stress ou un manque de recul. Échangez avec d’autres professionnels, participez à des salons, rejoignez des groupes locaux ou en ligne pour rester motivé et soutenu.

Quels sont les ressources et réseaux d’accompagnement pour artisans indépendants ?

Vous n’êtes pas seul pour démarrer. En France, de nombreux organismes peuvent vous guider, vous former ou vous soutenir dans le développement de votre activité artisanale.

  • La chambre de métiers et de l’artisanat (CMA) est votre interlocuteur principal. Elle vous accompagne dans toutes les étapes de création d’entreprise, vous informe sur les obligations légales et propose des formations spécialisées (gestion, numérique, sécurité, etc.).
  • La CCI (Chambre de commerce et d’industrie) est utile si votre activité mêle artisanat et commerce. Elle propose des ateliers, diagnostics et conseils pour structurer votre offre, développer votre clientèle ou améliorer votre gestion.
  • France Travail / Pôle Emploi vous aide à financer votre projet via des dispositifs comme l’ACRE ou le NACRE, et peut vous orienter vers des parcours d’accompagnement à la création.
  • Des réseaux d’artisans, des collectifs ou des associations locales d’artisans peuvent vous apporter des conseils, partager des ressources, mutualiser des outils ou bénéficier de la force d’un réseau professionnel. Certains forums ou groupes sur les réseaux sociaux peuvent aussi offrir un vrai soutien.
  • Des structures d’accompagnement à l’entrepreneuriat, comme les BGE, les couveuses d’entreprises ou les espaces de coworking artisanaux, vous permettent de tester votre activité en toute sécurité.

S’entourer de ces acteurs peut faire toute la différence pour sécuriser votre lancement, développer vos compétences et trouver des opportunités de collaboration ou de visibilité.

Questions Fréquemment Posées

Oui, un auto-entrepreneur peut être un artisan s’il exerce une activité artisanale manuelle (bâtiment, alimentation, services). Il doit alors s’immatriculer au répertoire des métiers et respecter les obligations propres à l’artisanat.

Un entrepreneur artisan est une personne qui exerce une activité artisanale de manière indépendante, souvent en tant qu’auto-entrepreneur. Il fabrique, transforme, répare ou rend un service grâce à un savoir-faire technique reconnu.

Le plafond annuel de chiffre d’affaires pour un auto-entrepreneur artisan est de 77 700 € en 2024. Au-delà de deux années consécutives de dépassement, le régime micro-entrepreneur est perdu.

Un auto-entrepreneur paie l’impôt sur le revenu, basé sur son chiffre d’affaires après abattement, et la cotisation foncière des entreprises (CFE). Il peut opter pour le prélèvement libératoire s’il remplit les conditions.

Il paie des cotisations sociales, l’impôt sur le revenu (classique ou libératoire), la CFE, et éventuellement la TVA s’il dépasse les seuils. Aucune taxe professionnelle n’est due.

Il n’y a pas de salaire fixe. En 2024, un artisan auto-entrepreneur gagnant le plafond de 77 700 € peut dégager environ 30 000 € à 40 000 € net/an, selon ses charges et son activité.

Pour rester en franchise de TVA, un auto-entrepreneur artisan ne doit pas dépasser 36 800 € de chiffre d’affaires annuel (seuil de base) ou 39 100 € (seuil majoré) en 2024.

Oui, les auto-entrepreneurs cotisent pour la retraite via leurs cotisations sociales. Le montant cotisé dépend du chiffre d’affaires déclaré et donne droit à des trimestres selon un barème.

En 2024, le chiffre d’affaires maximum est de 77 700 € pour les prestations artisanales et 188 700 € pour les ventes de biens ou hébergements, selon l’activité déclarée.

Une activité est artisanale si elle repose sur un savoir-faire manuel (réparation, fabrication, services). Elle est commerciale si elle implique la revente de biens ou l’achat-revente. La CMA ou la CCI peut vous orienter.

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