Quelle est la différence entre un artisan et un commerçant ?
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Quelle est la différence entre un artisan et un commerçant ?

Vous souhaitez créer votre entreprise, mais vous hésitez entre devenir artisan ou commerçant ? Ces deux statuts répondent à des logiques différentes : 

  • Un artisan exerce une activité manuelle, souvent liée à la fabrication ou la transformation.
  • Un commerçant achète et revend des biens ou des services pour réaliser un profit.
  • Il est possible d’être artisan commerçant si l’activité combine les deux aspects.
  • Le statut juridique, les obligations administratives et les organismes d’affiliation diffèrent.
  • Le choix entre artisan ou commerçant impacte la fiscalité, l’image de marque, les outils de travail et les besoins en TPE.

Qu’est-ce qu’un “artisan” ?

Un artisan est un professionnel indépendant qui exerce une activité manuelle nécessitant un véritable savoir-faire. Il s’agit souvent d’une activité de fabrication, de transformation, de réparation ou encore de prestations de services artisanales. 

L’artisan travaille en son nom propre, de manière autonome, avec peu ou pas de salariés, ce qui lui confère une forte polyvalence. Depuis le 1er janvier 2023, l’artisan qui exerçe sur le territoire français (sauf Polynésie française, Nouvelle-Calédonie et Wallis et Futuna) est enregistré au Registre National des Entreprises (RNE), qui remplace le répertoire des métiers (RM). Pour s’enregistrer, il doit passer par le guichet unique de l’INPI.

Une fois l’immatriculation effectuée, ses données sont automatiquement transmises à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat (CMA), qui reste son interlocuteur principal pour le suivi administratif, les formations obligatoires, les conseils et les démarches liées à son activité. Cette réforme vise à simplifier les formalités tout en maintenant un accompagnement métier personnalisé à travers les chambres consulaires.

L’artisanat est une composante essentielle de l’économie locale. Il est souvent perçu comme le garant d’une production de qualité, sur mesure, et proche des attentes du client. Les métiers artisanaux sont répartis dans plus de 250 spécialités, allant du bâtiment à la mécanique, en passant par l’alimentaire, la mode, le bien-être, ou encore les services à la personne.

Dans certains cas, pour exercer légalement, l’artisan doit justifier d’un diplôme (CAP, BEP ou équivalent), surtout dans les secteurs du bâtiment ou de l’alimentaire. De plus, certaines professions imposent une assurance spécifique, comme la garantie décennale dans le BTP.

Parmi les professions artisanales, on retrouve boulanger, mécanicien, coiffeur, plombier, électricien, tailleur, cordonnier ou encore esthéticienne par exemple.

Qu’est-ce qu’un commerçant

Qu’est-ce qu’un “commerçant” ?

Un commerçant est une personne physique ou morale qui exerce une activité commerciale : il achète pour revendre des produits ou des services, dans un but lucratif, sans transformation substantielle. 

Il intervient comme intermédiaire entre le producteur et le consommateur final. Son activité repose sur le négoce, le marketing, la relation client, et la gestion de l’offre.

Le commerçant doit s’inscrire au guichet unique de l’INPI, puis, comme l’artisan, il doit être enregistré au RNE. Cet enregistrement est obligatoir pour exercer légalement. Il donne lieu à l’obtention d’un extrait Kbis, véritable carte d’identité de l’entreprise commerciale. 

Les informations renseignées sont ensuite transmises à la Chambre de commerce et d’industrie (CCI), qui accompagne le commerçant dans ses démarches liées à la gestion, au développement ou à la transmission de son activité. Ce nouveau fonctionnement centralisé vise à harmoniser les formalités tout en conservant un suivi de proximité adapté aux spécificités des professions commerciales.

Le commerce peut s’exercer sous différentes formes :

  • En boutique physique (magasin, stand, marché)
  • En ligne (site e-commerce, plateformes de vente)
  • À domicile ou en itinérance (vente ambulante)

Les obligations du commerçant incluent :

  • La tenue d’une comptabilité rigoureuse
  • L’affichage des prix
  • Le respect des règles relatives à la TVA
  • La mise à disposition de conditions générales de vente (CGV)

Le commerçant peut exercer seul (en affaire personnelle commerçant) ou sous forme de société (SARL, SAS, etc.). Ce statut lui permet aussi d’embaucher, d’ouvrir plusieurs points de vente ou de créer une enseigne franchisée.

Les professions commerciales sont celles qui consistent donc à vendre des biens : épicier, libraire, vendeur de vêtements, restaurateur, caviste, opticien, fleuriste, e-commerçant, etc.

Les modèles mixtes : “artisan-commerçant”

Certains professionnels cumulent une activité artisanale avec une activité commerciale. On parle alors d’artisan commerçant. Cela signifie que leur activité comprend à la fois une part de fabrication ou de transformation, et une part de revente

C’est souvent le cas des métiers de bouche : par exemple, un boulanger qui fabrique son pain (activité artisanale) mais qui revend aussi des boissons industrielles ou des viennoiseries surgelées (activité commerciale). Autre exemple : un coiffeur qui vend des produits capillaires en plus de ses prestations.

Ce modèle mixte est fréquent dans le commerce et artisanat de détail car il répond aux attentes des consommateurs qui recherchent à la fois un service personnalisé et des produits complémentaires. Il permet aussi de diversifier les sources de revenus et de rentabiliser un local commercial.

En pratique, l’artisan-commerçant doit souvent :

  • Déclarer les deux types d’activités lors de son inscription à l’INPI et son enregistrement RNE
  • Gérer des obligations comptables et fiscales propres à chacune de ses activités : distinction des recettes artisanales et commerciales, respect des plafonds de chiffre d’affaires, éventuelle séparation des taux de TVA, etc. 

Même si l’enregistrement est désormais centralisé, l’artisan-commerçant reste affilié à la CMA et à la CCI, selon la part respective de chaque activité. Il est donc important de bien analyser son type d’activité principal et accessoire pour éviter les erreurs de déclaration et rester conforme aux réglementations en vigueur.

Comment classifier votre activité ?

Le type d’activité que vous exercez détermine votre catégorisation INPI, qui conditionne à la fois votre régime fiscal, votre couverture sociale et vos obligations comptables. Il est donc essentiel de bien définir votre activité principale dès la création de votre entreprise.

Voici les grandes catégories d’activités :

  • Artisanale : elle regroupe les métiers de fabrication, transformation, réparation ou services manuels. L’activité est souvent exercée seul ou avec peu de salariés, dans un cadre local.
  • Commerciale : elle concerne l’achat-revente de produits ou services sans transformation majeure. Elle inclut les activités de négoce, de distribution, de vente en ligne ou physique.
  • Libérale : elle englobe les professions intellectuelles ou techniques, souvent réglementées, comme les consultants, graphistes, coachs, professions médicales, etc.

La catégorisation 1 de l’activité INPI permet de définir la nature exacte de votre activité. Elle est essentielle pour compléter correctement votre déclaration lors de l’immatriculation de votre entreprise, notamment si vous choisissez le régime micro-entrepreneur.

En cas de doute, il est recommandé de consulter la liste des activités commerciales ou artisanales proposée par l’INPI ou de solliciter l’avis d’une chambre consulaire (CMA ou CCI). Une mauvaise classification peut entraîner des erreurs de déclaration, des cotisations inadaptées ou des contrôles administratifs.

Où et comment s'enregistrer

Où et comment s’enregistrer ?

Avant de commencer une activité artisanale ou commerciale, il est indispensable de procéder à l’immatriculation de votre entreprise. Cette étape officielle vous permet d’exercer légalement, d’obtenir un numéro SIRET et de bénéficier d’une protection sociale en tant qu’indépendant.

Depuis le 1er janvier 2023, l’immatriculation des entreprises en France se fait exclusivement auprès du Registre National des Entreprises (RNE), géré par l’INPI. Ce registre unique remplace les anciens dispositifs : le Registre du Commerce et des Sociétés (RCS), le Répertoire des Métiers (RM) et le Registre des actifs agricoles (RAA).

Ainsi, que vous exerciez une activité artisanale, commerciale, agricole ou libérale, vous devez désormais enregistrer votre entreprise via la plateforme en ligne de l’INPI, quelle que soit votre forme juridique. Cette réforme vise à simplifier les démarches administratives pour tous les entrepreneurs.

Les informations transmises sont ensuite relayées automatiquement aux chambres consulaires compétentes (CMA ou CCI) selon la nature de votre activité. Cela signifie qu’un artisan reste suivi par la CMA, et un commerçant par la CCI, mais l’enregistrement initial se fait uniquement auprès du RNE.

Pour en savoir plus sur les démarches spécifiques, consultez ce guide : comment devenir auto-entrepreneur artisan.

Quelles sont les différences juridiques et administratives ?

Les différences entre artisan et commerçant ne se limitent pas à la nature de l’activité : elles se traduisent aussi dans le cadre juridique et administratif qui encadre chaque statut.

Le statut juridique adopté est le plus souvent celui de l’entreprise individuelle ou de la micro-entreprise, même si le commerçant peut opter plus facilement pour des formes sociétaires comme la SARL ou la SAS. Lors de l’immatriculation, un numéro SIRET unique est attribué à chaque entreprise. Cependant, les obligations déclaratives, comptables et réglementaires peuvent varier en fonction de la catégorie d’activité exercée.

Dans le cas des activités artisanales réglementées, certaines professions exigent la possession d’un diplôme spécifique (CAP, BEP ou équivalent) ou une expérience professionnelle d’au moins 3 ans dans le métier. Ces exigences garantissent la qualification du professionnel, notamment dans des secteurs encadrés comme le bâtiment, la coiffure ou la mécanique. Une carte d’identification artisanale peut être délivrée par la CMA, mais elle n’est pas obligatoire pour exercer.

Enfin, les artisans et commerçants ne dépendent pas des mêmes chambres consulaires, ce qui implique des démarches différentes lors de la création ou de la modification de l’entreprise.

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Chambres, cotisations et accompagnement

Lorsque vous créez une entreprise artisanale ou commerciale, vous êtes automatiquement rattaché à une chambre consulaire, en fonction de la nature de votre activité. Ces organismes jouent un rôle clé dans l’accompagnement des indépendants tout au long de leur parcours entrepreneurial.

Les artisans dépendent de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat (CMA). Cette affiliation implique le paiement d’une taxe pour frais de chambre, mais elle donne aussi accès à de nombreux services : appui à la création d’entreprise, formations, aide à la gestion, accompagnement administratif et juridique. La CMA est également responsable de la tenue du Répertoire des Métiers et du suivi des obligations réglementaires liées à l’artisanat.

Les commerçants, quant à eux, relèvent de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI). À l’instar de la CMA, la CCI perçoit une cotisation et propose une large palette de services : conseils en stratégie, accompagnement à la digitalisation, informations sur la fiscalité ou l’import-export, etc. Elle gère aussi l’enregistrement des entreprises au Registre du Commerce et des Sociétés.

Ces structures sont des partenaires précieux pour tout indépendant souhaitant sécuriser le lancement et le développement de son activité.

Quel est l’impact sur le statut et la gestion d’entreprise ?

Votre classification a des conséquences directes sur la façon dont vous gérez votre activité au quotidien. Elle détermine les règles auxquelles vous êtes soumis et influence les plafonds, les démarches, et les choix de structure à long terme.

Votre classification impacte :

  • Votre régime fiscal (BIC pour les activités commerciales et artisanales, BNC pour certaines prestations de services non commerciales).
  • Votre régime social (rattachement à la Sécurité Sociale des Indépendants – SSI).
  • Votre plafond de CA autoentrepreneur : 77 700 € pour les prestations de service artisanales ou libérales, 188 700 € pour les activités de vente.
  • Vos obligations déclaratives et comptables : fréquence des déclarations de chiffre d’affaires, nature des justificatifs à conserver, seuils de franchise de TVA, etc.

Certains métiers exigent en plus des qualifications spécifiques, des assurances professionnelles obligatoires (comme la décennale dans le BTP) ou la conformité à des normes strictes, en particulier dans les secteurs réglementés.

Quelles sont la perception client et la valeur marché de ces dénominations ?

Au-delà des aspects juridiques ou administratifs, le statut d’artisan ou de commerçant influence aussi la façon dont vos clients vous perçoivent. 

Cette image est un levier stratégique important pour développer votre activité : 

  • Le mot “artisan” évoque souvent savoir-faire, personnalisation, proximité. Il renvoie à une image de qualité, de travail fait main, et à une relation de confiance entre le professionnel et sa clientèle.
  • Le terme “commerçant” renvoie à diversité, accessibilité, compétitivité. Il inspire souvent une idée de choix large, de dynamisme et de facilité d’achat.

Cette perception influe directement sur le positionnement marketing, la fidélisation et la valeur perçue de votre offre. Elle peut aussi orienter les stratégies de communication, les prix pratiqués et la manière dont vous vous adressez à votre public cible.

Quels sont les outils, la portée et les types de prestations ?

Chaque activité, artisanale ou commerciale, mobilise des outils et une organisation bien distincts. Cela influence la façon de travailler, les investissements nécessaires et le rapport au client.

L’artisan travaille avec du matériel spécialisé, souvent coûteux et technique, dans un atelier ou à domicile. Ses outils sont adaptés à des prestations personnalisées ou à la fabrication sur mesure.

Le commerçant dispose d’un stock, d’un espace de vente, d’outils logistiques et parfois d’une solution d’encaissement connectée. Il s’appuie sur une gestion de flux et une logique de volume.

Les prestations de services artisanales nécessitent souvent plus de temps par client, un savoir-faire pointu et une interaction directe. En revanche, l’activité commerciale repose sur la rotation rapide des ventes, l’optimisation du parcours d’achat et la disponibilité immédiate des produits.

Le paiement et les TPE selon les professions

Le paiement et les TPE selon les professions

Quel que soit votre statut, vous devez pouvoir encaisser facilement vos clients. Le mode d’encaissement joue un rôle clé dans l’expérience client et la fluidité de votre activité, qu’elle soit artisanale ou commerciale.

Le TPE pour commerçants est indispensable pour accepter la carte bancaire, aujourd’hui plébiscitées par une majorité de consommateurs. Il permet aussi de gérer les paiements sans contact, les tickets et parfois même la facturation simplifiée.

Les solutions myPOS permettent un encaissement simple, rapide, mobile, avec ou sans abonnement mensuel, à l’achat ou en location. Ces solutions sont très flexibles : elles s’utilisent en boutique, en déplacement, sur les marchés ou lors d’interventions à domicile.

Quelles sont les opportunités de développement ?

Le commerçant peut faire évoluer son activité en ouvrant plusieurs points de vente, en développant une présence en ligne via un site e-commerce, ou même en créant une franchise pour dupliquer son modèle. Ces stratégies permettent d’accroître la visibilité de l’enseigne et d’élargir sa clientèle.

L’artisan peut, quant à lui, faire croître son activité en élargissant sa gamme de prestations, en embauchant du personnel qualifié, ou en se positionnant sur des services haut de gamme, sur mesure. Il peut aussi valoriser son savoir-faire localement ou à travers des circuits courts.

Dans les deux cas, les outils digitaux comme un site web, un TPE mobile ou une présence active sur les réseaux sociaux permettent de développer votre chiffre d’affaires, de fidéliser vos clients et de renforcer votre image professionnelle.

Tableau comparatif : artisan vs commerçant

CritèreArtisanCommerçant
Activité principaleFabrication, réparation, service manuelAchat-revente de biens ou services
EnregistrementRépertoire des Métiers (CMA)Registre du Commerce (RCS)
Exemple de métierPlombier, coiffeur, électricienLibraire, épicier, vendeur de chaussures
Statut juridique courantEntreprise individuelle, micro entrepriseMicro entreprise, EURL, SARL, SASU, SAS
OutilsMatériel spécifique, atelier, terminal de paiementStock, local de vente, terminal de paiement
Relation clientSur mesure, qualité, confianceAccessibilité, choix, rapidité
CroissanceExtension de l’offre, embaucheFranchise, e-commerce, diversification
Obligations réglementairesDiplômes, carte artisan, assurance décennaleAffichage des prix, respect TVA, mentions légales

Conclusion : pourquoi cette distinction est important pour votre activité

La distinction entre commerçant et artisan a un impact direct sur votre immatriculation, votre régime fiscal, vos obligations comptables, vos interlocuteurs administratifs, mais aussi sur votre image de marque. Elle guide vos choix d’outils, comme le terminal de paiement, et conditionne vos perspectives de développement.

Pour gérer efficacement vos encaissements, pensez à des solutions fiables comme celles de myPOS, adaptées à la réalité des professionnels du commerce et de l’artisanat de détail.

Questions Fréquemment Posées

Vous êtes artisan si vous fabriquez, transformez ou réparez manuellement ; commerçant si vous achetez pour revendre. L’INPI auto entrepreneur vous aide à déclarer le bon type d’activité. Il est essentiel de savoir si vous relevez d’une profession commerciale ou artisanale.

Une activité commerciale consiste à acheter pour revendre des biens ou services. Une activité artisanale repose sur la production ou la transformation manuelle. Ce sont deux professions commerciales distinctes aux obligations et immatriculations différentes (RCS pour commerçant, CMA pour artisan).

Est artisan toute personne exerçant une activité manuelle de fabrication, transformation ou prestation de services, inscrite au Répertoire des Métiers. Le statut peut être combiné avec celui de commerçante si l’activité le justifie.

Le statut d’artisan commerçant s’applique à ceux qui exercent une activité artisanale avec une part de profession commerciale (vente). Cela implique une double immatriculation : CMA et RCS.

Le commerçant peut facilement développer son activité, vendre en ligne, ouvrir plusieurs points de vente, et bénéficier d’un cadre souple. C’est un statut adapté à une profession commerciale tournée vers la croissance.

Le boulanger est un artisan, car il fabrique ses produits. Mais s’il revend des produits industriels (boissons, confiseries), il peut aussi être considéré comme commerçant ou artisan.

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